Pierre Assouline

“ L’annonce”

Israël, automne 1973. Pendant la guerre du Kippour, le Français Raphaël et l'Israélienne Esther se rencontrent. Lui est étudiant à Paris mais volontaire en Israël, elle est soldate et travaille dans les services psychologiques de l'armée. Durant les semaines qui suivent, les deux jeunes gens voient leur rapport à la mort totalement bouleversé.

Emma Becker

“le mal joli”

Pendant combien de temps peut-on supporter deux amours inconditionnelles ? Pendant combien de temps une femme peut-elle vivre écartelée entre une passion amoureuse et un amour absolu pour ses enfants ?

Dans ce nouveau roman, Emma Becker regarde en face et dévoile sans complaisance les moments les plus dangereux, les plus intenses et les plus beaux d’une vie.

Elle ausculte ici le mal joli, cette traversée des plaisirs incandescents et des peines inavouables qui scandent un amour interdit. Et elle nous conte cette histoire d’amour, ou plutôt nous la fait vivre en temps réel, durant un printemps, un été et un automne.

Trois saisons privée des siens auprès de l’homme qu’elle aime, privée de lui auprès des siens.

Trois saisons dans la vie d’une femme.

Trois saisons d’extase et de déchirement.

Emma Becker va encore plus loin dans l’écriture de l’intime et jamais elle ne nous avait tendu un miroir aussi universel.

Adèle Bréau

Adèle Bréau est l’auteure de la trilogie initiée par La Cour des grandes, et des best-sellers Frangines et L’heure des femmes, couronné par le prix Maison de la presse. Ancienne rédactrice en chef de Elle.fr, elle est aujourd’hui notamment directrice de la mode à Gala.

“les influentes”

Trois femmes. Trois destins. Entre monde de la mode et des influenceurs, ou comment une mère de famille ordinaire voit sa vie basculer quand l’une de ses combi-shorts brodées est instagrammée par Beyonce. 

Qui aurait pu prédire le destin d’Anne, mère au foyer passionnée de couture qui propose ses créations en ligne, le jour où une star planétaire apparaît portant une de ses combi-shorts ? Certainement pas Blanche, patronne du magazine féminin Attitude, revenue de tout et de tous, pressurisée par ses actionnaires chinois, et déterminée à dissimuler ses fêlures. Peut-être davantage Myrtille, jeune styliste bourrée de talent et convaincue que les réseaux sociaux sont le nouvel Eldorado du secteur.
À travers ces portraits de femmes, de Viroflay à New York, des couloirs de l’école à ceux du Ritz, ce sont les affres et les joies de la mode, de l’influence et de la vie tout court que dépeint comme personne Adèle Bréau. Grâce à ce cadre qu’elle connaît par cœur, elle explore une nouvelle fois les thèmes qui lui sont chers, l’amour, la sororité, le choc des générations et la difficile conciliation de toutes nos envies.

Zoé Brisby

“ Hollywoodland”

Los Angeles, 1932. La chance sourit enfin à Peg, jeune actrice prometteuse qui rêve de devenir une star. Elle décroche un rôle dans un film, vit une belle histoire d'amour avec la nouvelle coqueluche des studios et est entourée par ses amis et sa famille. Pourtant, elle se jette dans le vide depuis la lettre H du panneau Hollywood. Une enquête sur le destin tragique de l'actrice Peg Entwistle.

Estelle Sarah Bulle

Estelle-Sarah Bulle est née à Créteil d’un père guadeloupéen et d’une mère franco-belge. Elle a publié trois romans aux éditions Liana Levi, Là où les chiens aboient par la queue (prix Stanislas), Les Étoiles les plus filantes, et Basses terres; et écrit également pour la jeunesse.

“Basses terres”

En Guadeloupe, les toussotements de la Soufrière font partie du quotidien des habitants de la Basse-Terre. Mais en ce mémorable mois de juillet 1976, les explosions s’intensifient, les cendres recouvrent impitoyablement la végétation et beaucoup se résignent à partir en Grande-Terre. Au cœur de cette saison brûlante, les bourgs se vident et les destins se jouent. De l’autre côté de l’isthme, chez les Bévaro, l’heure est aux retrouvailles: dans la case d’Elias, le patriarche, s’agglutinent la famille de son fils venue de métropole et une flopée de cousins déplacés. Eucate, en Basse-Terre, n’a plus que sa petite-fille. Elle a autrefois érigé sa case sur les pentes du volcan pour fuir les vilénies de son patron monsieur Vincent et elle est bien décidée à y rester. Même si elle devait être la dernière, seule avec ses souvenirs d’un passé doux-amer.

Sandrine Collette

Sandrine Collette vit dans le Morvan. Elle est notamment l’auteure de Et toujours les Forêts, Grand prix RTL Lire, prix du Livre France Bleu – PAGE des libraires, prix de La Closerie des Lilas ainsi que de On était des loups, prix Renaudot des Lycéens et prix Giono 2022.

“ Madelaine avant l’aube “ prix Goncourt des lycéens 2024

Madelaine est celle qui ne se soumet pas. Elle est celle qui va bouleverser l’ordre du monde.

C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.
Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.

Avec Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.

Nicolas d’Estienne d’Orves

“Les sept péchés capitaux. L'île de l'orgueil”

Ecrivain raté, Antoine Roquenaud en est réduit à 47 ans à dormir sous une tente dans la rue. C'est alors que de mystérieux personnages lui font une proposition inattendue, prendre la place de Marc Haubergier, un célèbre auteur à succès. Dans la peau de ce dernier, il rejoint une île bretonne hantée par le fantôme d'un enfant mort noyé, sur laquelle vivent l'épouse de l'écrivain et leur majordome.

Sophie de Baere

Sophie de Baere est l’auteure de quatre romans dont Les Corps conjugaux et Les Ailes collées, tous deux en cours d’adaptation audiovisuelle.

“le secret des mères”

Une mère dans le coma. Une fille en quête de vérité. Des secrets de famille enfouis depuis des décennies. Sophie de Baere nous plonge dans une saga familiale poignante où les non-dits façonnent les destins. 

Colette est de retour dans son Morvan natal, après de longues années d’absence, pour y veiller sa mère mourante. Confrontée une fois de plus au mutisme familial, elle décide de faire la lumière sur l’évènement qui, un soir de juillet 1969, a tout fait basculer. De découverte en découverte, elle obtiendra des réponses qui iront bien au-delà de sa quête et feront voler en éclat ses certitudes.

Après Les Ailes collées (Prix Maison de la presse 2022), Sophie de Baere poursuit son exploration de l’intime et nous offre une plongée saisissante dans la France rurale, de l’après-guerre jusqu’à la fin des années 60. Des amours empêchées aux maisons maternelles pour « filles-mères », l’auteure ranime avec sa plume sensible une époque où les femmes avaient bien peu de droits mais ne manquaient ni de passion, ni de révolte.

Émilie Desvaux

“Le ciel de tokyo”

Au coeur de Tokyo, la Gaijin House : une pension bohème réservée aux étrangers. Voyageurs, expatriés et paumés s'y rencontrent au hasard de leurs pérégrinations, parfois d'un accident de parcours. Il y a là Camille, jeune épouse en fuite qui ignore tout d'elle- même, Flavio, l'érudit solitaire, Lénine qui s'invente des vies. Ensemble, ils tissent les fils d'une existence commune, oscillant entre le désir de s'ancrer et la peur de l'avenir.
Portée par une écriture magnétique, Émilie Desvaux explore un Japon hors des sentiers battus.

Sophie Galabru

“ Nos dernières fois”

« Il y a les dernières fois qui ne dépendent pas de nous et auxquelles nous essayons, tant bien que mal, de nous préparer – la fin des études, la vente d’une maison de famille, la retraite, la mort des aînés. Il y a celles que nous ne voyons pas venir, et que nous subissons : la rupture amoureuse, amicale ou professionnelle, le divorce des parents, la perte d’un proche par accident. Et celles que nous recherchons et qui nous libèrent : la fin d’une relation toxique, d’une maladie, d’une dépendance. 
Dernier jour, derniers mots, dernier regard, dernière caresse, dernier verre, ces événements sont toujours des marqueurs existentiels, mais pas toujours des fins. Comment y répondre autrement que par l’appréhension, la tristesse et la nostalgie ? Les dernières fois clôturent des cycles, provoquent de nouveaux départs, chapitrent nos vies. Elles interrogent le temps qui court, déterminent notre rapport à l’instant présent. » S. G. 

Mahir Guven

Istanbul”

Un guide touristique sous forme de roman pour découvrir la ville turque. L'écrivain présente Istanbul et son histoire, puis propose cinq itinéraires à faire.

Alexandra Koszelyk

Alexandra Koszelyk est née en 1976. Elle enseigne, en collège, le français, le latin et le grec ancien.

“Pages volées”

Quand des pages entières de votre vie vous ont été volées, comment faire pour les retrouver, si ce n’est les écrire ?

Les parents d’Alexandra meurent dans un accident de voiture alors qu’elle n’a que huit ans. Elle est recueillie avec son frère par sa tante. Tandis qu’elle grandit entre premiers amours et amitiés adolescentes, un immense vide demeure en elle. Qui est-elle ? L’orpheline ? L’Ukrainienne ? La jeune fille qui aime les histoires ?

Vingt ans plus tard, alors qu’elle revient en Normandie, elle entreprend une enquête sur ce qui a permis sa survie : la langue, la littérature et l’écriture.

Un récit poignant sur ces continents intérieurs que nous habitons et qui nous habitent.

Alexandra Lapierre

Alexandra Lapierre s’attache à mettre en lumière les destins inouïs de femmes oubliées par l’Histoire.
Elle est notamment l’auteur de Fanny Stevenson, Grand Prix des Lectrices de Elle ; d’Artemisia,Prix XVIIe siècle et « Book of the Week » de la BBC ; de Je te vois reine des quatre parties du monde, Prix Historia du meilleur roman historique ; et de Moura, Grand Prix de l’Héroïne Madame Figaro. Ses livres sont traduits dans une vingtaine de pays.

“L'ardente et très secrète Miles Franklin”

En 1901, Stella Miles Franklin, fille de fermiers australiens, publie sous un pseudonyme masculin un roman qui connaît un immense succès. Quand son identité est révélée, elle se heurte aux préjugés misogynes de l'époque. Seule et sans le sou, elle embarque pour l'Amérique où l'attendent une vie de lutte au service des plus faibles et d'engagements féministes, des amitiés et des amours magnifiques.

Georgia Makhlouf

Georgia Makhlouf est écrivain, journaliste et critique littéraire. Elle vit entre Paris et Beyrouth et a publié, Les Absents (2014), prix Senghor et prix Ulysse, et Port-au-Prince : aller-retour (2019).

“Pays amer”

Pays amer entrelace avec délicatesse les récits de deux femmes libanaises, photographes, à un siècle d’écart.
Mona vit une jeunesse marginale à Beyrouth. Dans un village du nord du Liban, elle découvre une magnifique maison à l’abandon. L’ancienne propriétaire, une certaine Marie Karam, était une originale solitaire, chassant comme un homme et entourée d’animaux vivants ou empaillés. Intriguée, Mona enquête et apprend que le journal intime de Marie a été conservé, avec quantité de clichés qui témoignent d’un admirable talent. 
La lecture de ce journal lui ouvre des pans inconnus de l’histoire du Liban du début du XXe siècle, et des pays arabes, en particulier de l’Égypte, qui ont vu fleurir un féminisme actif et optimiste. 
Entre Marie et Mona, dont la création artistique et les amours sont confrontées au même poids de la tradition et des préjugés sociaux, Georgia Makhlouf tisse le fil de destins poignants, épris de liberté.
Marie en paiera le prix. Pour Mona, l’histoire reste à écrire.

Ce roman est une fiction librement inspirée de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), première femme photographe libanaise.

Véronique Olmi

Véronique Olmi est née à Nice et vit à Paris. Comédienne, romancière et dramaturge, elle est notamment l’auteur de Bords de mer, Cet été-là, Le gosse et Bakhita, qui a connu un succès retentissant en France comme à l’étranger (Prix du roman Fnac, choix Goncourt de l’Orient et de la Serbie…).

“Le courage des innocents”

« Il a pensé aux enfants qu’il avait eu la chance de connaître, il a pensé à la grâce de deux vies ensemble, il a pensé qu’il voulait voir encore la beauté de la nature, et le courage des hommes. Et la tendresse. Il avait envie de sentir leur vie contre la sienne. Aimer et être aimé. »

Est-ce l’amour ou la rage qui lui donne cet élan ? L’élan vital d’un jeune homme de vingt ans dans un monde sans halte et sans refuge. Un monde où l’on préfère détourner le regard plutôt que prendre l’injustice à bras le corps, et où la plus pure expression de l’innocence – l’enfance – est bafouée.

Lorsqu’il part à la rencontre de son petit frère, placé en foyer après avoir été retiré à la garde de son père, Ben ne se pose pas de question : il suit son instinct. De ces retrouvailles avec Jimmy, au milieu d’enfants ballottés de foyers en familles d’accueil, jaillira cette détermination folle qui le mènera jusqu’en Ukraine et jusqu’au bout de lui-même. Là où des enfants sont kidnappés avant d’être déportés par les Russes. Car, il le sait bien, qui sauve une vie sauve l’humanité tout entière.

Sous la plume vibrante et pudique de Véronique Olmi, c’est toute la puissance du combat contre l’indifférence et l’oppression qui s’exprime et confère à ce roman une dimension universelle. Ben, figure christique inoubliable, redonne sens aux mots « liberté » et « humanité ».

Laura Poggioli

“Epoque”

Dans un service d'addictologie, Lara accompagne l'équipe qui soigne des adolescents drogués aux écrans. Il y a Julien, un collégien déscolarisé depuis trois ans, Lou, neuf ans, qui passe ses nuits sur son portable, ou Stefania, tétanisée à l'idée de sortir de chez elle.

Les failles de ces enfants sont pour Lara le miroir de ses propres addictions. Celles dont elle peut parler en riant, celles qui lui pèsent et qu'elle essaie régulièrement d'abandonner, celles plus honteuses qu'elle tait. Au fil des consultations, ses souvenirs refont surface.

Cinq ans plus tôt, Lara a eu une liaison avec son médecin. Pendant quelques semaines, elle s'est laissé prendre au piège, dans une frénésie de messages et de photos intimes. Jusqu'à perdre le contrôle.

Époque est un roman féroce et viscéral, celui d'une génération dévastée par les écrans

Thomas B. Reverdy

Thomas B. Reverdy est né en 1974. Il est l’auteur de plusieurs romans, parmi lesquels La Montée des eaux (Seuil, 2003) et, aux Éditions Flammarion, Les Évaporés (prix Joseph-Kessel 2014), Il était une ville (prix des Libraires 2016), L’Hiver du mécontentement (prix Interallié 2018) et Climax (2021) et Le Grand Secours (2023 ; prix Landerneau des lecteurs).

“6 avenue George V”

Trente ans après sa mort, l'écrivain retourne dans le studio de danse situé au sous-sol du 6 avenue Georges V, à Paris, où, enfant, il accompagnait sa mère. Il se plonge dans ses souvenirs, faisant revivre la jeunesse de cette femme, son bonheur de vivre et son amour de la danse.

Paul Richardot

Né en 1992, Paul Richardot a grandi en Mayenne. Diplômé de l’École Supérieure du Parfum à Paris, il compte aujourd’hui parmi les acteurs de l’industrie cosmétique française. Fragrancia est son premier roman. 

“Fragancia”

Le suspense olfactif qui a conquis le monde entier

Et si vous pouviez revivre vos souvenirs les plus précieux à travers leurs parfums ? Cette immersion dans le passé, c’est ce que propose l’entreprise Fragrancia à une poignée d’élus grâce à la SVM, une substance psychotrope. Mais tandis que des filières illégales se multiplient, Fragrancia est contrainte de rendre son activité secrète.

Officiellement, Hélias, 24 ans, est aromathérapeute. En réalité, il se forme à devenir un olfate de Fragrancia, ces savants capables de traduire un souvenir en formule chimique. Qui aurait cru que l’hypersensibilité dont il souffre lui permettrait de développer un odorat hors du commun ? Mais quand il croise la route de Nora, bras droit de la fondatrice, prête à tout pour défendre les intérêts de Fragrancia comme les siens, Hélias se retrouve mêlé à une enquête policière et découvre bientôt que le crime aussi a une odeur…

Monica Sabolo

“La vie clandestine”

« Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J’allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n’était plus éloigné de moi que cette histoire-là.
Je le croyais vraiment.
Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence. »

La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.
Comment vivre en ayant commis ou subi l’irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ? De l’Italie des Brigades rouges à la France des années 80, où les rêves d’insurrection ont fait place au fric et aux paillettes, La vie clandestine explore avec grâce l’infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon.

Sylvie Yvert

Née à Paris, Sylvie Yvert a été chargée de mission au Quai d’Orsay puis au ministère de l’Intérieur. Après Mousseline la Sérieuse, (EHO, 2016) récompensé par le prix littéraire des Princes et le prix Histoire du Nouveau Cercle de l’Union, Une année folle a reçu le prix Napoléon Ier en 2019. Au moins le souvenir est son troisième roman.

“Au moins le souvenir”

Qui se souvient de Lamartine ? Qu’il a été candidat à la première élection présidentielle française ? Qu’on lui doit le suffrage universel, l’abolition de la peine de mort en politique, la seconde abolition de l’esclavage, la conservation du drapeau tricolore et tant d’autres choses encore ? À la parution des Misérables, en 1862, Marianne de Lamartine, la discrète épouse du poète, qui a parfois tenu la plume pour lui, décide de prendre la parole pour défendre l’action de son mari résolu à se taire à tout jamais. Car, pour avoir récusé les Rouges comme les Royalistes, le candidat malheureux a pu mesurer combien nul n’est prophète en son pays.
À la manière d’une feuilletoniste, Marianne de Lamartine nous raconte la vie du plus méconnu de nos hommes illustres, poète éclatant des Méditations de 1820 mais aussi historien et homme d’État. On croise les écrivains engagés de l’époque, au premier rang desquels Victor Hugo. Tous ou presque vont d’abord s’enthousiasmer pour cette révolution pacifique où semble enfin poindre la lumière, lumière qui dura ce que dure le printemps des peuples…
 Sylvie Yvert poursuit le roman vrai de notre histoire en retraçant la destinée d’une figure politique et littéraire qui se confond avec le génie français.